Le parcours du PLU de la commune a rencontré un obstacle dans sa longue marche initiée lors de la mandature précédente : en l’occurrence c’est le Préfet de Seine-et-Marne qui a semé un caillou sur le chemin déjà difficile de ce dossier. En effet le Préfet a indiqué que le PLU approuvé en mars 2017 comportait des éléments susceptibles d’entacher l’illégalité de ce document (tableau ci-dessous). De ce fait il était nécessaire que le Conseil municipal se penche à nouveau sur l’ouvrage pour dans un premier temps annuler le PLU adopté en mars 2017, puis ensuite pour approuver le nouveau PLU comportant les modifications souhaitées par le Préfet. Ce qui fut fait lors de la séance du 20 juin 2017.
Le nouveau PLU a ainsi été adopté avec 15 voix pour et 3 abstentions. Les conseillers abstentionnistes ont fait valoir qu’ils étaient certes d’accord sur les modifications apportées, mais qu’elles ne changeaient en rien sur le fond aux défauts et insuffisances soulignées par eux lors du vote initial en mars 2017 tels que « consommation d’espaces agricoles et naturels excessifs, insuffisance du projet en matière de circulations douces, flou de certaines projets concernant des emplacements réservés ». A l’occasion des modifications apportées dans le PLU sur le sujet de la qualité de l’air, suggestion a été faite par ces conseillers de faire procéder à des relevés réguliers de qualité de l’air au Vieux Saint-Augustin qui pourraient s’avérer utiles dans la perspective de l’application de mesures de compensation dans le cas où la déviation sud de Coulommiers serait effective.
Reste que le chemin n’est pas encore complètement dégagé pour ce PLU, des habitants de la commune ayant formé des recours contre des zonages qui, de leur point de vue, leur seraient défavorables. L’affaire se plaide maintenant au Tribunal administratif de Melun. A suivre…
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